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dc.contributor.editorCadiet, Loïc
dc.contributor.editorChauvaud, Frédéric
dc.contributor.editorGauvard, Claude
dc.contributor.editorSchmitt Pantel, Pauline
dc.contributor.editorTsikounas, Myriam
dc.date.accessioned2022-07-01T16:10:41Z
dc.date.available2022-07-01T16:10:41Z
dc.date.issued2010
dc.identifierONIX_20220701_9791035104269_1316
dc.identifier.issn2825-3507
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85844
dc.languageFrench
dc.relation.ispartofseriesHomme et société
dc.subject.classificationbic Book Industry Communication::J Society & social sciences::JK Social services & welfare, criminology::JKV Crime & criminology
dc.subject.classificationthema EDItEUR::J Society and Social Sciences::JK Social services and welfare, criminology::JKV Crime and criminologyen_US
dc.subject.otherviolence
dc.subject.otherfemme
dc.subject.othercriminelle
dc.subject.otherdélinquance
dc.subject.othercriminologie
dc.subject.otherchronique judiciaire
dc.subject.otherstéréotype
dc.subject.otherinfraction
dc.subject.otherreprésentation
dc.subject.otherimaginaire occidental
dc.titleFigures de femmes criminelles
dc.title.alternativeDe l’Antiquité à nos jours
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguageAlors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ? Pour répondre à cette question, paradoxale, cet ouvrage croise les analyses d’historiens, juristes, crimino­logues, historiens de l’art et plasticiens. Ces chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples, fragments bibliques, vases antiques, miniatures médiévales, chroniques judiciaires, dessins de presse, grands procès reconstruits par la télévision... qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis trois millénaires. Des figures de femmes criminelles contemporaines - Jeanne Weber, l’ogresse de la Goutte d’or, Violette Nozière, l’empoisonneuse, les sœurs Papin - aux figures archétypales « intemporelles » - Eve, Pandora, la sorcière, la prostituée, la femme adultère, qui ne sont pas coupables de crimes mais pensées comme coupables du désordre de l’humanité -, on retrouve les mêmes stéréotypes dépréciatifs des femmes dans l’imaginaire occidental. Cette image peut connaître des nuances, des changements concernant les infractions féminines sont intervenus dans le champ juridique, mais sur le long terme la société n’accepte guère que la femme soit criminelle. Si la femme est réellement criminelle, elle donne une image repoussante, celle du monstre, ou au contraire aguichante, celle de la tentatrice dont les prostituées sont les filles. Cela revient, dans les deux cas, à renier le crime au féminin. Est-ce la raison pour laquelle, aujourd’hui encore, les historiens n’arrivent pas à expliquer le phénomène, sauf à dire que les femmes sont portées à la paix et les hommes à la violence ?
oapen.identifier.doi10.4000/books.psorbonne.73332
oapen.relation.isPublishedByde84e93a-f803-4a4f-964e-fc7ecc0abb65
oapen.relation.isbn9791035104269
oapen.relation.isbn9782859446314
oapen.pages352
oapen.place.publicationParis


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