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dc.contributor.authorGuillaume, Blanc
dc.date.accessioned2022-07-01T16:10:29Z
dc.date.available2022-07-01T16:10:29Z
dc.date.issued2015
dc.identifierONIX_20220701_9791035104184_1309
dc.identifier.issn2825-3507
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85837
dc.languageFrench
dc.relation.ispartofseriesHomme et société
dc.subject.classificationthema EDItEUR::N History and Archaeologyen_US
dc.subject.classificationthema EDItEUR::3 Time period qualifiers::3M c 1500 onwards to present day::3MP 20th century, c 1900 to c 1999en_US
dc.subject.otherparc national
dc.subject.otheraspect environnemental
dc.titleUne histoire environnementale de la nation
dc.title.alternativeRegards croisés sur les parcs nationaux du Canada, d’Éthiopie et de France
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguageCet ouvrage propose une histoire environnementale comparée de la nation. L’auteur démontre qu’au-delà des contextes, l’invention de la nature vise bien souvent à renforcer les contours matériels et idéels de la nation au nom de laquelle agissent les pouvoirs publics. Tandis que dans la France parsemée de lieux de mémoire, le parc des Cévennes sert à la pérennisation d’une nation paysanne, nostalgique et traditionnelle, au Canada, pour pallier un passé manquant de profondeur mais débordant de conflits, le parc Forillon donne à voir et à croire une nation vierge, atemporelle et apolitique. Quant à l’Éthiopie et son parc du Semēn, l’État s’approprie les représentations néomalthusiennes et vaguement racistes des institutions internationales telles que l’Unesco et le WWF afin d’être reconnu sur la scène internationale et de s’imposer, alors, sur un territoire qu’il veut national. Mobilisant les lois, les rapports d’activité et la documentation archivistique et touristique produits par les gestionnaires de ces territoires, de la fin des années 1960 au temps présent, cet ouvrage relate trois histoires de natures et de nations. Mais il livre aussi une seule histoire : celle du parc comme enjeu de luttes. Car de l’Amérique du Nord à l’Afrique jusqu’à l’Europe, en tant qu’espace de vie quotidienne converti en espace de visites temporaires, le parc national légitime toujours l’exercice public d’une violence concrète et symbolique sur les populations locales et environnantes.
oapen.identifier.doi10.4000/books.psorbonne.56772
oapen.relation.isPublishedByde84e93a-f803-4a4f-964e-fc7ecc0abb65
oapen.relation.isbn9791035104184
oapen.relation.isbn9782859449025
oapen.pages320
oapen.place.publicationParis


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