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dc.contributor.authorLaval, Guy
dc.date.accessioned2022-03-04T12:34:04Z
dc.date.available2022-03-04T12:34:04Z
dc.date.issued2007
dc.identifierONIX_20220304_9782868838629_66
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/79053
dc.languageFrench
dc.subject.classificationthema EDItEUR::P Mathematics and Science::PH Physicsen_US
dc.subject.otheracademy of sciences
dc.subject.othernuclear fusion
dc.titleLa fusion nucléaire : de la recherche fondamentale à la production d'énergie ?
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguageL'énergie est LA préoccupation géopolitique majeure des Etats depuis 1973. L'environnement et la pollution est celle de la Planète (ou presque...) depuis les années 90. Or le lien entre énergie et environnement est avéré; et l'émission de gaz à effet de serre affecte le climat. Le monde scientifique se trouve face à un énorme défi : soit permettre à tous d'accéder à l'énergie selon les modalités existantes, soit inventer un nouveau mode de production énergétique indispensable au développement. Si l'énergie issue de la fission d'éléments lourds est maîtrisée depuis un demi-siècle tant au plan militaire que civil, il en va très différemment de l'énergie issue de la fusion des éléments légers (hydrogène, deutérium et tritium). En effet, cette fusion ne peut intervenir qu'à des températures très élevées, ce qui pose des problèmes inédits. Les recherches ont permis de réaliser la fusion pendant quelques secondes, établissant que la méthode est possible. L'isolation des volumes où se produit la fusion se fait selon deux voies : la voie du confinement magnétique, dont les réacteurs Tokamaks ont montré la faisabilité, et la voie du confinement inertiel, dont le principe a été vérifié. Il faut noter cependant que toutes ces expériences consomment jusqu'à présent plus d'énergie qu'elles n'en produisent. Même si la faisabilité de la fusion est chose établie, son exploitation industrielle reste encore très éloignée. L'importance des travaux dans chacune de ces voies implique une coopération internationale qui s'est organisée autour de la voie du confinement magnétique : Iter et IFMIF associent la Communauté européenne, le Japon, les États-Unis, la Chine, la Russie, la Corée et l'Inde. Il n'est pas du rôle de l'Académie des sciences de dégager le poids relatif que les États doivent consacrer aux énergies renouvelables, aux économies d'énergie et aux travaux scientifiques prospectifs, mais il est raisonnable d'aborder cette question de la fusion en tant que telle. C'est pourquoi ce rapport en présente les caractéristiques essentielles en faisant le point sur les connaissances scientifiques et techniques acquises, et sur les pistes des recherches à entreprendre avant de pouvoir construire des usines productrices d'énergie. Cet ouvrage a regroupé des spécialistes engagés dans les travaux les plus théoriques et dans les expériences de confinement magnétique et de confinement inertiel. L'Académie a souhaité en outre présenter les conséquences immédiates, pour la France, de son association avec les partenaires d'Iter.
oapen.relation.isPublishedBy149e1450-3163-4464-8366-4ee68ccb2163
oapen.relation.isbn9782868838629
oapen.pages272


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