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dc.contributor.authorStéphan Soulié*
dc.date.accessioned2021-02-11T22:48:31Z
dc.date.available2021-02-11T22:48:31Z
dc.date.issued2009*
dc.date.submitted2019-12-06 13:15:46*
dc.identifier41459*
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/56167
dc.description.abstractEn 1893, un groupe de jeunes philosophes rationalistes et idéalistes, fondent la Revue de métaphysique et de morale. Fidèles à l’enseignement d’Alphonse Darlu qui fut leur professeur au lycée Condorcet, Xavier Léon, Elie Halévy et Léon Brunschvicg veulent défendre la philosophie contre les menaces symétriques du positivisme et du mysticisme. La revue bénéficie d’une reconnaissance universitaire précoce et lance des entreprises collectives de premier plan : l’édition-monument des œuvres de Descartes, les congrès internationaux de philosophie (le premier se tient à Paris en 1900) et la Société française de philosophie (fondée en 1901). Les animateurs français des débats du temps (Boutroux, Bergson, Durkheim, Lévy-Bruhl, Brunschvicg, etc.) se rencontrent dans le salon de Xavier Léon, véritable « foyer » de la philosophie française. Leur hôte est un médiateur de talent : directeur de la Revue de métaphysique et de morale et administrateur de la Société française de philosophie, il est devenu en quelques années un entrepreneur philosophique de dimension européenne. Dans ce moment républicain de la philosophie où s’articulent les principes de l’individualisme démocratique et les exigences du devoir social, se constitue ainsi une société des esprits qui ouvre des espaces de discussion réglée. L’obsession fin-de-siècle de l’anarchie intellectuelle et morale, le refus du dilettantisme et l’affirmation du « devoir de solidarité » forment le soubassement culturel de ce microcosme républicain. Bien que parfois tendue vers l’idéal d’un régime de production et de validation collectives du savoir, la « socialisation » du travail philosophique n’étouffe pas le génie individuel : il ne s’agit pas d’éliminer la controverse mais de forger les instruments de sa régulation apaisée et de sa rationalisation, en éliminant les faux problèmes pour donner davantage de reliefs aux divergences majeures. Les pensées fortes se singularisent et s’affermissent à partir d’une matrice problématique commune, dans la dynamique de la discussion. Les débats autour du bergsonisme et de la « philosophie nouvelle » constituent un observatoire privilégié de cette scène intellectuelle animée par les philosophes en République. Par leurs pratiques intellectuelles tout autant que par leurs discours, ces derniers incarnent une veine idéaliste de la philosophie républicaine qui connaît aujourd’hui un regain d’intérêt de la part des historiens et des philosophes.*
dc.languageFrench*
dc.subjectQ1-390*
dc.subject.classificationbic Book Industry Communication::G Reference, information & interdisciplinary subjects::GP Research & information: generalen_US
dc.subject.othercartésianisme*
dc.subject.othermétaphysique*
dc.subject.othermorale*
dc.subject.otherphilosophie française*
dc.titleLes philosophes en République : L’aventure intellectuelle de la Revue de métaphysique et de morale et de la Société française de philosophie (1891-1914)*
dc.typebook
oapen.identifier.doi10.4000/books.pur.120612*
oapen.relation.isPublishedBy39788d67-70b5-4e83-ba77-a5692a861af6*
oapen.relation.isbn9782753566460*


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