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dc.contributor.authorYann Lagadec*
dc.contributor.authorStéphane Perréon*
dc.contributor.authorDavid Hopkin*
dc.date.accessioned2021-02-11T08:52:24Z
dc.date.available2021-02-11T08:52:24Z
dc.date.issued2009*
dc.date.submitted2019-12-06 13:15:45*
dc.identifier41365*
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/41845
dc.description.abstractLe 11 septembre 1758, l’arrière-garde d’un corps expéditionnaire britannique est défaite sur la plage de Saint-Cast par des troupes françaises commandées par le duc d’Aiguillon. Cette bataille ne constitue en fait que l’ultime épisode d’une opération bien plus vaste, l’une des « descentes » sur les côtes de France mises sur pied par Army et Navy au cours de l’été 1758. Ce raid, débuté sous les meilleurs auspices le 4 septembre par un débarquement de vive force, opération presque routinière pour les forces britanniques qui la répètent pour la troisième fois en l’espace de quelques semaines, avait pour objectif Saint-Malo, l’un des principaux ports français. Il a cependant fallu au général Bligh abandonner cette perspective, les défenses de la ville mais aussi la météorologie contraignant ses troupes à rebrousser chemin et à gagner un point de rembarquement. Ce repli est d’ailleurs marqué par des opérations de « petite guerre » dans le bocage breton, exposant les Britanniques au harcèlement des milices gardes-côtes. C’est à l’étude de cette bataille atypique, « entre terre et mer » selon l’expression du chevalier de Mirabeau, que cet ouvrage est consacré. En replaçant l’affrontement du 11 septembre dans un cadre plus large, tactique, stratégique ou diplomatique, il cherche à replacer les événements dans le contexte de la guerre de Sept Ans (1756-1763) d’une part, de ce que l’on a pu appeler la « seconde guerre de Cent Ans » (1689-1815) d’autre part. Mais il s’agit aussi de comprendre ce que purent être les conséquences de ces combats pour les populations du littoral breton, ce qui conduisit aussi à la mobilisation de certains face à l’ennemi, sans négliger pour autant la lente construction de la mémoire de l’événement. Célébrée par Voltaire dès 1758, la bataille de Saint-Cast a en effet été érigée au XIXe siècle en « lieu de mémoire » breton par toute une érudition régionaliste qui y vit tout à la fois le moyen de dénoncer les agissements du duc d’Aiguillon bientôt empêtré dans l’« Affaire de Bretagne » et de vanter une certaine image de la Bretagne, conduite par ses élites naturelles que seraient les nobles.*
dc.languageFrench*
dc.subjectD1-2009*
dc.subject.classificationthema EDItEUR::D Biography, Literature and Literary studies::D Biography, Literature and Literary studies::DN Biography and non-fiction proseen_US
dc.subject.otherBretagne*
dc.subject.otherbataille*
dc.subject.otherSaint-Malo*
dc.subject.otherhistoire militaire*
dc.titleLa bataille de Saint-Cast (Bretagne, 11 septembre 1758) : Entre histoire et mémoire*
dc.typebook
oapen.identifier.doi10.4000/books.pur.103182*
oapen.relation.isPublishedBy39788d67-70b5-4e83-ba77-a5692a861af6*
oapen.relation.isbn9782753566941*


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