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dc.contributor.editorBertrand, Jean-Marie
dc.contributor.editorBoilley, Pierre
dc.contributor.editorGenet, Jean-Philippe
dc.contributor.editorPantel, Pauline
dc.date.accessioned2022-07-01T16:10:13Z
dc.date.available2022-07-01T16:10:13Z
dc.date.issued2012
dc.identifierONIX_20220701_9791035104238_1299
dc.identifier.issn2825-3507
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85827
dc.languageFrench
dc.relation.ispartofseriesHomme et société
dc.subject.classificationthema EDItEUR::N History and Archaeology::NH Historyen_US
dc.subject.otherenseignement
dc.subject.otherhistoire
dc.subject.otherlangage
dc.subject.otherlangue
dc.subject.otherlinguistique historique
dc.subject.otherétude
dc.subject.othersociolinguistique
dc.subject.otherethnolinguistique
dc.titleLangue et histoire
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguageDepuis Saussure, nous savons tous que la langue est la plus importante de toutes les institutions d’une société, celle sans laquelle, précisément, il n’y aurait pas de société. Elle est pourtant trop peu étudiée par l’historien : si ses sources sont sacrées, que fait-il de la langue dans laquelle elles lui sont parvenues ? Sans doute lui prête-t-il la plus grande attention, s’il doit éditer un texte ou si celui-ci lui oppose, par sa difficulté ou par les problèmes d’authenticité qu’il soulève, une résistance : l’historien ne répugne pas à se faire philologue, dans la mesure de ses moyens, puisqu’il s’agit là d’une des composantes requises de l’érudition académique ; de même, sa culture lui permet souvent de juger du style ou des qualités « littéraires » d’un texte. Mais il va plus rarement au-delà, alors que des approches pluridisciplinaires ouvrant la voie à des analyses linguistique, sociolinguistique ou logo- métrique lui apporteraient des informations historiques du plus haut intérêt. De Méroé au Burundi, des discours des présidents de la République française aux chartes royales éthiopiennes, des démonstratifs en moyen fiançais au bilinguisme gréco-romain en passant par les glissements du « français du roi » au picard ou aux langues du midi, le présent volume, reflet partiel d’une fructueuse rencontre organisée par l’École doctorale de Paris 1 en 2006, offre une dizaine d’exemples de ces approches, ainsi qu’une mise en perspective générale de la place qu’occupe la langue dans les préoccupations des historiens depuis une cinquantaine d’années. Autant qu’à la réflexion méthodologique, il incite à la mise en commun des savoirs et des compétences entre historiens et linguistes, pour que la langue soit prise enfin par l’historien pour ce qu’elle est, l’un des éléments essentiels de ses sources.
oapen.identifier.doi10.4000/books.psorbonne.83178
oapen.relation.isPublishedByde84e93a-f803-4a4f-964e-fc7ecc0abb65
oapen.relation.isbn9791035104238
oapen.relation.isbn9782859446819
oapen.pages230
oapen.place.publicationParis


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