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dc.contributor.authorOtchakovsky-Laurens, François
dc.date.accessioned2022-07-01T15:52:01Z
dc.date.available2022-07-01T15:52:01Z
dc.date.issued2017
dc.identifierONIX_20220701_9782728312535_649
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85173
dc.languageFrench
dc.relation.ispartofseriesCollection de l'École française de Rome
dc.subject.classificationbic Book Industry Communication::H Humanities::HB History::HBJ Regional & national history::HBJD European history
dc.subject.classificationbic Book Industry Communication::H Humanities::HB History::HBL History: earliest times to present day::HBLC Early history: c 500 to c 1450/1500
dc.subject.otheradministration
dc.subject.otherpolitique
dc.subject.otherMarseille
dc.subject.othergouvernement
dc.titleLa vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385)
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguageLa commune marseillaise au XIVe siècle est marquée par la domination angevine de Naples, qui n’étouffe cependant pas la vitalité politique urbaine, dont témoigne la dimension scripturale de l’administration municipale. Le gouvernement quotidien a en effet produit une abondante documentation jusqu’ici peu étudiée pour elle-même : les délibérations du conseil de ville, dans lesquelles se dessinent les jeux de pouvoir traversant la cité portuaire. Les années 1348-1385 sont marquées à Marseille par une situation de crise prolongée, notamment par la durable déstabilisation du pouvoir souverain. Dans ce contexte, l’assemblée municipale s’affirme comme le lieu du gouvernement de la ville. Alors que s’effacent les officiers royaux, le conseil de ville s’approprie une part grandissante d’autonomie et consolide le statut marseillais d’exception dans le comté de Provence. Les pratiques de l’assemblée – délibérations, serments, désignation de citoyens chargés de mettre en œuvre les ordonnances adoptées – permettent à de nombreux habitants de participer à l’activité de l’assemblée urbaine, sous la direction d’une élite municipale qui s’entoure de notaires et de praticiens du droit. La légitimité communale s’appuie sur des outils scripturaux, depuis les statuts de la ville jusqu’aux écrits les plus quotidiens, dont la circulation définit un régime de normativité spécifique. L’enregistrement des séances s’avère l’instrument décisif de la construction de l’autorité par l’écrit : autour des registres délibératifs gravitent les multiples pièces administratives et juridiques qui assurent l’institutionnalisation et l’autonomie du gouvernement de la ville.
oapen.identifier.doi10.4000/books.efr.34585
oapen.relation.isPublishedBy23042c48-76c4-4f96-899b-369fb0c12fc7
oapen.relation.isbn9782728312535
oapen.relation.isbn9782728312528
oapen.pages536
oapen.place.publicationRome


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