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dc.contributor.authorLizet, Bernadette
dc.date.accessioned2022-07-01T15:49:51Z
dc.date.available2022-07-01T15:49:51Z
dc.date.issued1989
dc.identifierONIX_20220701_9782735118052_559
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85083
dc.languageFrench
dc.relation.ispartofseriesEthnologie de la France
dc.subject.classificationthema EDItEUR::J Society and Social Sciences::JB Society and culture: general::JBC Cultural and media studies::JBCC Cultural studies::JBCC4 Cultural studies: food and societyen_US
dc.subject.classificationthema EDItEUR::J Society and Social Sciences::JH Sociology and anthropology::JHM Anthropologyen_US
dc.subject.othercheval
dc.subject.othercheval de trait
dc.subject.otherNivernais
dc.subject.otherFrance
dc.subject.otherélevage
dc.subject.otherXIXème siècle
dc.subject.otherviande
dc.subject.othernoir (couleur)
dc.titleLa bête noire
dc.title.alternativeÀ la recherche du cheval parfait
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguageAussi massif qu'évanescent, le cheval noir de la Nièvre fut inventé, modelé, sculpté de toutes pièces voici un siècle. On l'a voulu reproducteur d'élite, voué aux concours de race et authentifié par un livre généalogique. L'objectif de ses créateurs était de prendre place sur le marché des géniteurs d'exportation, marché lucratif et prestigieux, mais très encombré. Quand le cheval noir fit son entrée, les éleveurs nivernais avaient déjà réalisé leur chef-d'oeuvre : le boeuf « blanc », charolais d'origine, affiné et « marqué » dans la Nièvre. Côté chevaux, les hommes du Perche tenaient alors le haut du pavé avec leur fameux percheron, le cheval de trait par excellence, qui fascinait la riche clientèle américaine. Sur tous ces fronts, le Nivernais dut mener un combat incessant. Aujourd'hui encore, en 1988, la presse se mobilise pour la cause du « trait nivernais », le « noir de velours », « fleuron du département » dont subsistent quelques rares spécimens, choyés par des éleveurs passionnés. L'exemplaire aventure de ce mastodonte montre comment des conflits sociaux peuvent se vivre par animal interposé, notamment autour du clivage entre cheval de trait et cheval de selle, si riche de sens dans notre histoire. À partir d'une patiente et minutieuse enquëte ethnohistorique, Bernadette Lizet interroge la notion de « sang sous la masse », et nous invite à une passionnante réflexion sur l'émergence des races de trait au siècle dernier. S'y confrontent les enjeux sociaux et les données biologiques, les contraintes techniques et les représentations collectives, au rythme des revirements de la mode, mais aussi des lentes inflexions de l'histoire.
oapen.identifier.doi10.4000/books.editionsmsh.3004
oapen.relation.isPublishedBy2990638d-1959-49aa-a90a-3c208956c890
oapen.relation.isbn9782735118052
oapen.relation.isbn9782735103171
oapen.pages341
oapen.place.publicationParis


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