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dc.contributor.authorSchneider, Marlen
dc.contributor.otherVirey-Wallon, Aude
dc.date.accessioned2022-07-01T15:48:38Z
dc.date.available2022-07-01T15:48:38Z
dc.date.issued2020
dc.identifierONIX_20220701_9782735127306_509
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85033
dc.languageFrench
dc.relation.ispartofseriesPassages
dc.subject.classificationthema EDItEUR::A The Arts::AG The Arts: treatments and subjects::AGA History of arten_US
dc.subject.othergenre
dc.subject.otherpeinture
dc.subject.otherportrait
dc.subject.otherXVIIe siècle
dc.title« Belle comme Vénus »
dc.title.alternativeLe portrait historié entre Grand Siècle et Lumières
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguageVénus, Flore, Hébé ou Diane – autant de divinités antiques qui ont prêté, à partir de la fin du XVIIe siècle en France, leurs attributs et leurs costumes vaporeux, souvent affriolants, à quantité de femmes de l’aristocratie de cour, de la bourgeoisie montante et de la noblesse de robe. L’élite sociale se fait alors peindre en costume mythologique ou historique par des artistes célèbres tels que Nicolas de Largillierre, Hyacinthe Rigaud, François de Troy, Jean-Marc Nattier ou Jean Raoux. Ces portraits dits « historiés », dans lesquels l’effigie d’une personne vivante s’enrichit d’attributs mythologiques comme dans un tableau d’histoire, sont un genre pictural à part entière. D’abord prérogative masculine adoptée par les grands pour célébrer leurs vertus, il devient vers 1680 l’apanage des modèles féminins : le langage allégorique les pare de qualités à connotation spécifiquement féminine et galante, comme la beauté, la jeunesse, la grâce, qui, bien comprises, pouvaient aussi être un moyen de manier le pouvoir. Dès les années 1740, ces peintures font cependant l’objet de critiques répétées et le genre perd peu à peu sa légitimité à la fin de l’Ancien Régime, avant que ce procédé de distinction aristocratique suscite la méfiance des historiens de l’art, qui n’y verront que l’expression d’un amusement futile de milieux oisifs. Le présent ouvrage remet à leur juste place ces travestissements : à la fois œuvre d’art, objet culturel et pratique sociale, le portrait historié est un phénomène de goût révélateur d’une culture de cour en pleine transformation. Marlen Schneider met ici en lumière les fonctions, les propriétés formelles, la réception et la portée historique d’un type de représentation trop longtemps déconsidéré.
oapen.identifier.doi10.4000/books.editionsmsh.24089
oapen.relation.isPublishedBy2990638d-1959-49aa-a90a-3c208956c890
oapen.relation.isbn9782735127306
oapen.relation.isbn9782735126590
oapen.pages370
oapen.place.publicationParis


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