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dc.contributor.authorFrédérique Patureau*
dc.contributor.authorMarie Gouyon*
dc.date.accessioned2021-02-12T05:33:54Z
dc.date.available2021-02-12T05:33:54Z
dc.date.submitted2019-12-12 11:49:49*
dc.identifier42907*
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/60662
dc.description.abstractEn vingt ans, le nombre d’artistes et de techniciens de l’audiovisuel et du spectacle vivant a doublé. Portée par le développement de l’emploi salarié intermittent, cette croissance des effectifs s’est inscrite dans un marché du travail extrêmement dynamique en termes de créations d’entreprises (tout particulièrement dans le spectacle vivant) et de volume de travail offert. Pour autant, la croissance des effectifs professionnels s’est effectuée à un rythme plus soutenu que celui de l’offre d’emploi, instaurant une dégradation des situations individuelles mesurée par la baisse de près d’un quart du volume annuel de travail et des rémunérations au cours des années 1990. Après quelques années de stabilisation, la reprise de la croissance des effectifs renoue, depuis 2008, avec cette tendance de longue durée au resserrement de l’activité et des revenus. Artistes et techniciens intermittents ne sont pas touchés de la même façon par ces évolutions. En 2009, un artiste intermittent déclare en moyenne 44 jours de travail annuel pour une rémunération brute de 9 200 euros, et un technicien intermittent déclare 82 jours de travail annuel pour une rémunération moyenne de 16 600 euros. Les artistes enregistrent donc des durées annuelles moyennes de travail et des volumes de rémunération très inférieurs à ceux des personnels techniques ; la part des indemnités chômage est aussi, de ce fait, beaucoup plus importante dans leur revenu global. En vingt ans, la flexibilité de l’emploi s’est fortement accrue : les durées de travail se sont fractionnées en un nombre plus important de contrats de travail de courte durée. Là encore, les situations des artistes et des techniciens sont différentes : en 2009, un artiste déclare en moyenne 15 contrats de travail dans l’année contre 7 en 1990, pour une durée moyenne de 3 jours en 2009, contre 10 jours vingt ans plus tôt. Un technicien du spectacle, de son côté, déclare en moyenne 14 contrats de travail dans l’année contre 6 en 1990, pour une durée moyenne de 6 jours en 2009, contre 14 jours vingt ans plus tôt.*
dc.languageFrench*
dc.subjectH1-99*
dc.subjectHF5001-6182*
dc.subject.classificationbic Book Industry Communication::H Humanitiesen_US
dc.subject.otherstatistiques culturelles*
dc.subject.otherspectacle*
dc.subject.otherféminisation*
dc.subject.otherprofessionnalisation*
dc.subject.otherINSEE*
dc.subject.otheremploi culturel*
dc.subject.otherprécarité*
dc.titleTendances de l’emploi dans le spectacle*
dc.typebook
oapen.relation.isPublishedBy3f7ed15a-e5f5-4e3e-b2c1-8c428e541258*
oapen.relation.isbn9782111398160*


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