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dc.contributor.authorMarie-Claude Taranger*
dc.date.accessioned2021-02-11T18:07:15Z
dc.date.available2021-02-11T18:07:15Z
dc.date.issued1990*
dc.date.submitted2019-12-06 13:15:52*
dc.identifier42235*
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/52041
dc.description.abstractL’œil tranché, d'Un Chien Andalou, le scandale de l’Âge d’or. Une évidence : le projet cinématographique de Luis Buñuel, se place d’emblée sous le signe de la rupture. Une question : la rupture opérée, que peut-il y avoir au-delà ? Comment poursuivre une fois passé le point extrême du refus ? Bunuel aurait pu être le Rimbaud du cinéma. Il aurait pu aussi être de ceux qui sont un jour rentrés dans le rang en abandonnant leurs révoltes de jeunesse. S’il n’a été ni l’un ni l’autre, c’est qu’il a réussi à élaborer une stratégie originale qui lui permette de ne renoncer ni à la création ni à la révolte. Cette stratégie repose sur le paradoxe et sur le jeu : loin de refuser d’abord l’ordre et la loi, les films ne cessent de s’y référer et de les mimer, mais pour les enfreindre et en renouveler indéfiniment la transgression. Cette mise en cause de l’ordre conduit à récuser les catégories fondamentales de notre pensée, de la causalité à la « réalité », de l’identité à la vérité. Ainsi peut s’articuler une parole qui refuse les cadres mêmes qui lui donnent forme. On le vérifie ici avec trois des derniers films de Buñuel : la Voix lactée, le Charme discret de la bourgeoisie et le Fantôme de la liberté.*
dc.languageFrench*
dc.subjectPN1560-1590*
dc.subject.otherparadoxe*
dc.subject.othercinéma*
dc.subject.otherjeu*
dc.subject.otherfilm*
dc.titleLuis Buñuel. Le jeu et la loi*
dc.typebook
oapen.identifier.doi10.4000/books.puv.1669*
oapen.relation.isPublishedBy0522ac67-d09a-4d0e-8996-f90ef20dd63d*
oapen.relation.isbn9782842929442*


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