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dc.contributor.authorSociété des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public*
dc.date.accessioned2021-02-11T08:21:23Z
dc.date.available2021-02-11T08:21:23Z
dc.date.issued2015*
dc.date.submitted2019-12-06 13:15:42*
dc.identifier40887*
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/41101
dc.description.abstractLe thème proposé par l’université de Lorraine pour le congrès de la SHMESP en 2014 a eu pour objet la place du modèle dans la transmission médiévale des savoirs, qu’il s’agisse des connaissances intellectuelles, des savoir-faire dans la production des objets, des normes de comportement ou encore des modèles de vie religieuse. Dans ces différents champs, la question du modèle apparaît comme un prisme de l’enquête historique, dans le sens où la transmission des savoirs s’appuie très largement et concurremment sur l’exemplarité et sur la reproduction. Le modèle peut être une personne éminente ou exceptionnelle, la synthèse d’un ensemble d’observations et d’expériences, qui permettent à un individu ou un groupe de construire son savoir, son savoir-faire ou son savoir-être. Le geste, l’image, la parole, l’écrit apparaissent donc comme autant de supports de la transmission. Dans le domaine de l’histoire de la culture matérielle, cette perspective peut mener à s’interroger sur les modalités et les supports de la transmission des savoir-faire. Elle peut aussi conduire à mettre en évidence la place du modèle et celle du patron dans la production : il peut s’agir du geste ou de l’image que l’on imite, mais aussi d’objets spécifiques qui peuvent faire fonction de prototypes, parfois en vue d’une répétition presque mécanisée. Dans le domaine de l’étude des comportements, la notion de modèle apparaît comme une voie d’enquête fructueuse. Elle se double de la notion d’exemplarité : celle-ci est particulièrement visible dans la figure du bon évêque ou du bon prince, ou encore dans la diffusion des modèles hagiographiques, spéculaires ou tropologiques (éthique philosophique, allégorie, littérature des exempla, consolations, etc.). De la même manière, la littérature, qu’elle soit spirituelle, morale, historique ou romanesque, et les disciplines philosophiques qui englobent tous les artes, véhiculent des modèles ou se réclament d’autorités livresques, religieuses, mythologiques ou philosophiques. Au Moyen Âge, toute œuvre, toute production et toute action a ses références et ses sources, qu’il importe à l’historien de découvrir et d’interpréter.*
dc.languageFrench*
dc.subjectD1-2009*
dc.subject.classificationthema EDItEUR::D Biography, Literature and Literary studies::D Biography, Literature and Literary studies::DN Biography and non-fiction proseen_US
dc.subject.otherconnaissance intellectuelle*
dc.subject.othermodèle*
dc.subject.otherarchétype*
dc.subject.othersavoir-faire*
dc.subject.otherhagiographie*
dc.subject.otherexemplarité*
dc.titleApprendre, produire, se conduire*
dc.typebook
oapen.identifier.doi10.4000/books.psorbonne.26910*
oapen.relation.isPublishedByde84e93a-f803-4a4f-964e-fc7ecc0abb65*
oapen.relation.isbn9791035101428*


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