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dc.contributor.authorBizzini, Nadia
dc.date.accessioned2021-02-10T14:48:34Z
dc.date.available2021-02-10T14:48:34Z
dc.date.issued2019
dc.identifierONIX_20200825_9788882815042_3
dc.identifierhttps://library.oapen.org/handle/20.500.12657/41430
dc.identifier.urihttps://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/37738
dc.description.abstractCette recherche porte sur les roms (vlach) qui séjournent périodiquement en Suisse italienne, en camping-cars ou en caravanes, pratiquant un semi-nomadisme lié à des motivations principalement économiques, mais également familiales et religieuses. Elle poursuit simultanément deux objectifs. Le premier est lié à un souci de médiation culturelle, qui rejoint les réflexions sur la façon de gérer au mieux les conflits entre les diverses composantes du vivre ensemble. Le second vise à approfondir la connaissance des populations roms concernées (lovara, ćurara ou kalderaśa, de nationalités italienne, française et espagnole). Les deux objectifs sont évidemment reliés, car comprendre les dynamiques conflictuelles exige la connaissance approfondie des acteurs en interaction. Les relations entre résidents tessinois et roms ont évolué dans le temps, avec des oscillations entre le pôle du refus et celui de l’attraction, entre rejet et reconnaissance, méfiance et confiance. Ces variations historiques renvoient à un fondement commun, à une dynamique des oppositions réciproques. L’analyse anthropologique a fait apparaître le rôle ambivalent du conflit dans la production et la reproduction de la relation d’altérité. L’exclusion des roms fournit à certaines tendances politiques locales l’occasion d’apparaître comme les protecteurs des résidents contre les étrangers ; inversement, l’opposition des roms aux gažés leur permet de resserrer leur communauté et de prévenir l’assimilation. La médiation culturelle peut espérer gérer cette dynamique relationnelle, certainement pas la faire disparaître. Le modèle intégratif traditionnel de l’État-nation se révèle trop étroit pour accueillir la culture rom. Casser la résistance des roms envers le travail salarié et envers la scolarisation obligatoire, entraver leur semi-nomadisme, refuser de reconnaître leur organe de justice interne et leur langue, tout cela ne ferait que concourir à leur disparition culturelle. Les roms sont conscients de ces possibilités, raison pour laquelle ils maintiennent une ambivalence relationnelle avec les gažés, quitte à apparaître comme des « tsiganes indésirables ».
dc.languageItalian
dc.relation.ispartofseriesL'officina
dc.rightsopen access
dc.subject.classificationthema EDItEUR::J Society and Social Sciencesen_US
dc.subject.otherRom
dc.subject.othermediazione
dc.subject.otheretnografia
dc.titleGli altri noi
dc.title.alternativeRom e residenti nella Svizzera italiana: etnografia a mediazione
dc.typebook
oapen.identifier.doi10.37519/9788882815295
oapen.relation.isPublishedBybc707011-ae16-4295-a8f4-3c7f6098958c
oapen.relation.isFundedBy4bb461ae-a887-4564-b3a7-29e6d7e08318
oapen.relation.isFundedBy07f61e34-5b96-49f0-9860-c87dd8228f26
oapen.collectionSwiss National Science Foundation (SNF)
oapen.place.publicationLocarno
oapen.grant.number10BP12_189714
oapen.grant.programOpen Access Books
dc.dateSubmitted2020-08-25T12:11:11Z
dc.relationisFundedBy07f61e34-5b96-49f0-9860-c87dd8228f26
dc.seriesnumber34
dc.abstractotherlanguageCette recherche porte sur les roms (vlach) qui séjournent périodiquement en Suisse italienne, en camping-cars ou en caravanes, pratiquant un semi-nomadisme lié à des motivations principalement économiques, mais également familiales et religieuses. Elle poursuit simultanément deux objectifs. Le premier est lié à un souci de médiation culturelle, qui rejoint les réflexions sur la façon de gérer au mieux les conflits entre les diverses composantes du vivre ensemble. Le second vise à approfondir la connaissance des populations roms concernées (lovara, ćurara ou kalderaśa, de nationalités italienne, française et espagnole). Les deux objectifs sont évidemment reliés, car comprendre les dynamiques conflictuelles exige la connaissance approfondie des acteurs en interaction. Les relations entre résidents tessinois et roms ont évolué dans le temps, avec des oscillations entre le pôle du refus et celui de l’attraction, entre rejet et reconnaissance, méfiance et confiance. Ces variations historiques renvoient à un fondement commun, à une dynamique des oppositions réciproques. L’analyse anthropologique a fait apparaître le rôle ambivalent du conflit dans la production et la reproduction de la relation d’altérité. L’exclusion des roms fournit à certaines tendances politiques locales l’occasion d’apparaître comme les protecteurs des résidents contre les étrangers ; inversement, l’opposition des roms aux gažés leur permet de resserrer leur communauté et de prévenir l’assimilation. La médiation culturelle peut espérer gérer cette dynamique relationnelle, certainement pas la faire disparaître. Le modèle intégratif traditionnel de l’État-nation se révèle trop étroit pour accueillir la culture rom. Casser la résistance des roms envers le travail salarié et envers la scolarisation obligatoire, entraver leur semi-nomadisme, refuser de reconnaître leur organe de justice interne et leur langue, tout cela ne ferait que concourir à leur disparition culturelle. Les roms sont conscients de ces possibilités, raison pour laquelle ils maintiennent une ambivalence relationnelle avec les gažés, quitte à apparaître comme des « tsiganes indésirables ».
dc.grantprojectGli altri noi. Rom e residenti nella Svizzera italiana: Etnografia e mediazione


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