TY - BOOK AU - Charles-Edouard de Suremain AB - Chronique d’une plantation, Jours ordinaires à la finca restitue sur le vif la marche d’un système agraire mal connu mais répandu en Amérique du Sud. Au Guatemala, la culture du café est omniprésente. Dans la région de la Costa Cuca, « caféière géante », elle est pratiquée dans le cadre de grandes plantations, les fincas. De l’une à l’autre, si les techniques de travail se ressemblent, les situations sociales diffèrent. À la finca Los Angeles, deux groupes d’ouvriers agricoles, d’origines métisse et indienne, coexistent. Relativement ferme, le système social ne se réduit pourtant pas à l’opposition entre une classe d’ouvriers et le grand planteur. Selon les travaux, les ouvriers sont répartis entre des équipes qui reflètent une hiérarchie technique et symbolique. Les femmes, exclues des tâches nobles, développent une vie économique et sociale dans les marges étroites de l’ordre de la plantation. Les identités et les situations des acteurs de la plantation sont plus complexes qu’il n’y paraît car ce monde, apparemment clos, est aussi ouvert à la société guatémaltèque, à travers le travail salarié, les religions et les mouvements politiques. DO - 10.4000/books.irdeditions.26304 ID - OAPEN ID: 35777 KW - système agraire KW - identité sociale KW - grande propriété KW - Église protestante KW - Guatemala KW - travailleur agricole KW - planteur KW - organisation sociale KW - guérilla KW - café KW - plantations L1 - http://books.openedition.org/irdeditions/26304 LA - French LK - https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/50931 PB - IRD Éditions PY - 1996 SN - 9782709924818 TI - Jours ordinairesnull ER -